Elder arrive à pied à La Paz après sept jours de marche pour protester avec ses amis mineurs contre leur renvoi des mines de Huanuni. Bientôt Elder tombe malade et la métropole l’asphyxie peu à peu.
Max, sorcier des rues, sillonne, lui, sans relâche les confins de la ville qui semble ancrée au plus profond de son être.
Des entrailles de la Terre aux 3600 mètres d’altitude de la capitale bolivienne, le chemin d’Elder, le damné, croisera celui de Max dans une symphonie urbaine rédemptrice.
2021
Mostra de Venise : Orizzonti - Prix Spécial du Jury
Mais le leitmotiv, c’est l’influence du cinéma muet formaliste, notamment des essais documentaires de Dziga Vertov, qui partait de la réalité pour fabriquer un univers plastique. Cela se manifeste en particulier dans l’impressionnant kaléidoscope final qui clôt cette œuvre à la fois ethnique et avant-gardiste. Il faudrait sans doute plusieurs visions pour pouvoir en épuiser la richesse. L'Humanité
(…) Kiro Russo abolit d’un même mouvement toutes les frontières : entre le décor et les personnages, le réel et l’imaginaire, l’intérieur et l’extérieur, le sens et le sensible. Pour mieux, du bout des zooms, faire remuer le cinéma. Cahiers du Cinéma
Dans un geste ample et halluciné, filmé en 16mm, le Grand Mouvement du Bolivien Kiro Russo parvient à raconter tout cela, mêlant «symphonie urbaine» (le but avoué du cinéaste) et dérive fantastique, bribes de comédie musicale et documentaire – mais un documentaire qui se pencherait sur le tout petit, le presque rien, radiographie minutieuse qui trouve sa vérité dans le montage, l’assemblage métaphorique. Libération
À son meilleur, Le Grand mouvement organise une symphonie urbaine digne de Ruttmann et Vertov. Critikat.com
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